Intéressantes méditations !


on dit souvent que chaque inspire est une naissance et chaque expire une mort
Est-il possible d'avoir accès à ces enseignements ?ShraWaKa a écrit : ↑sam. 6 janv. 2018 20:59Les maîtres de méditation dans la tradition des moines de la foret insistent sur la focalisation de l'attention au moment de la disparition des phénomènes.
C'est un moment particulier ou sati retient légèrement l'instant et peut ensuite basculer dans le non soi.
Encore merci pour le partage, le Ven. Nyanadharo semble vraiment être très intéressant comme instructeur, par contre j'ai beau chercher sur le site du monastère, je ne trouve pas le programme de la retraite comme par exemple celui de Dhamma Ramsi (école birmane) ?!
Coucou tirru, en y réfléchissant je prends conscience qu'il est difficile et délicat d'apporter une réponse définitive…tirru... a écrit : ↑dim. 7 janv. 2018 14:19Bonjour ShraWaKa,
Est-il possible d'avoir accès à ces enseignements ?ShraWaKa a écrit : ↑sam. 6 janv. 2018 20:59Les maîtres de méditation dans la tradition des moines de la foret insistent sur la focalisation de l'attention au moment de la disparition des phénomènes.
C'est un moment particulier ou sati retient légèrement l'instant et peut ensuite basculer dans le non soi.![]()
Diriger l’attention vers la cessation
« Uppannuppānānam sankhārānam khayameva passati »
On peut dire de façon très résumée, que dans le santāna
de cet auditoire, il n’y a qu’un continuum de phénomènes
physiques et mentaux apparaissant et disparaissant à
très grande vitesse. Il n’y a en vous que nāma dhamma
et rūpa dhamma, rien d’autre. Une des causes pour le
renforcement des facultés de contrôle et donc de progrès
dans le dhamma consiste à diriger son attention pendant
la méditation vers la cessation de ces phénomènes.
(...)A force d’observer et de noter ainsi, samādhi
(concentration) et ñāna (vision pénétrante) deviennent
fortes et pénétrantes et le méditant va bientôt atteindre
bhanga ñāna, le stade de la dissolution; il assistera alors
au spectacle de la dissolution, comme s'il le voyait de ses
propres yeux.(...)
(...)S'il poursuit sa pratique et qu'il continue à observer et à
noter, samādhi et ñāna vont encore se développer,
devenir forts et pénétrants et il pourra voir que c'est non
seulement l'objet matériel qui disparaît instantanément,
mais également la conscience de cet objet.(...)
source dhammadana.org
AIGUISER LES FACULTES DE CONTRÔLE par le Vénérable U Kundalā Sayādaw
(...) Notre principale préoccupation est d’accéder à la connaissance de la Vérité qui n’est accessible que par une approche expérimentale. Au travers de ses expériences, le méditant voit la distinction entre l’esprit et la matière et il réalise l’impermanence de toute chose. L’expérience peut être complétée par une explication du professeur. La réelle connaissance n’a rien à voir avec les notions préconçues, elle est basée sur l’expérience personnelle.
La connaissance expérimentale acquise par le méditant est claire et distincte. Il ne voit rien d’autre que la disparition de chaque chose. Cela est appelé bhanga-insight qu’il n’apprend pas d’écritures ou d’un professeur, mais par expérience. S’il continue à méditer, il devient de plus en plus attentif jusqu’à ce que son attention devienne parfaite à la dernière étape de la Noble Voie.
La compréhension de la loi de l’impermanence conduit le méditant à réaliser la compréhension de la souffrance (dukkha) et du non soi (anatta). Ces trois caractéristiques de l’existence sont interdépendantes et quand on voit anatta, on est près de Nibbana. Mais « voir » anatta ne signifie pas l’acceptation intellectuelle, mais la compréhension par la méditation.
Après avoir compris l’impermanence par l’introspection, le méditant cesse de réfléchir et note plutôt les phénomènes physiques et mentaux et sa compréhension s’approfondit. Il peut voir notamment le début et la fin de chaque phénomène. Il voit des lumières et expérimente la joie, la sérénité, un accroissement de la foi et un état de conscience élevé. Cependant, le méditant ne doit pas confondre ces expériences avec la paix de Nibbana. Il doit les noter et les dépasser.
Alors qu’il continue à méditer, il parvient à voir les disparitions incessantes des choses.
Quand il observe un objet, il ne pense plus à sa forme, à sa dimension ou à sa qualité.
- Il voit chaque chose, l’objet, son esprit, etc… disparaître sans cesse. Ceci est appelé bangañana.
- Parce qu’il voit chaque chose disparaître, il est pris de peur, c’est bhayañana.
- La peur conduit à reconnaître les mauvais aspects de l’existence conditionnée : adinavañana. - Ainsi, le méditant se dégoûte de la vie : nibbidañana.
- Parce qu’il est désillusionné, il veut être libre : muncitukamayatañana.
- Et pour cela, il doit avoir recours à l’observation : patisankañana.
- Cela conduit à la pleine compréhension des trois caractéristiques de l’existence: anicca, dukkha et anatta : sankharupekkhañana.
- Par cette compréhension, le méditant atteint l’équanimité vis-à-vis des six sens que le Bouddha décrit comme suit :
« Oh moines, le moine qui a vu un objet visible de ses yeux n’est ni content ni mécontent. Son esprit est équilibré, nullement affecté par l’attachement ou par l’aversion, parce qu’il a l’attention juste ».
Source bica-vipassana
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